Lorsque l’on écoute les sportifs parler de leur victoire après une compétition ou un match, on note que dans 95% ils ont pris du plaisir pendant. En match, c’est une chose. Pourquoi ne pas essayer d’en tenir compte dans son entrainement quotidien ? Petit tour de nos sportifs pour mieux comprendre.
Celui qui représente peut être le mieux cette notion de plaisir au quotidien c’est sûrement le judoka, Teddy Riner. Il aime rappeler : « si on m’a éduqué à quelque chose c’est bien au plaisir .» Alain Pierrot, son premier entraîneur, lui répétait avant chaque compétition “fais toi plaisir. Le plaisir avant le résultat : ça je le retiens. Ce n’est que du sport »
Si aujourd’hui Novak Djokivic est revenu au plus haut niveau, il a connu plusieurs mois très difficile où il avouait avoir perdu le plaisir de jouer. Mais comment est-ce possible de perdre ce fameux plaisir ?
Petite explication : lorsque Djokovic remporta Roland Garros, le dernier grand Chelem qui lui manquait , il affirma que « les trois mois suivants ont été marqué par des hauts et des bas. Je ne ressentais plus cette joie intérieure de jouer. Ma priorité est désormais de retrouver avant tout cette joie, de me sentir heureux sur le court. Tout le reste arrive en second ».
Si Roger federer joue depuis 12ans au plus haut niveau, c’est parce qu’il n’a jamais perdu ce plaisir de jouer au tennis. Il affirme être heureux de s’entrainer chaque matin: « La façon dont je joue me procure beaucoup de plaisir, et le plaisir, c’est important à mon âge.».
Le plaisir est l’un des moteurs de la performance.
Arsène Wenger déclarait que “le sport de haut niveau possède cette difficulté exceptionnelle qu’il requiert d’être à la fois concentré et relâché. Tout le problème du grand joueur est de parvenir à pénétrer dans cette zone mentale où tout paraît facile.
Plus récemment, le prodige Kilian Mbappé, déclarait : « je veux gagner et pendre du plaisir, c’est pour ça que je joue au foot »
Zinédine Zidane aime rappeler l’importance du plaisir de jouer, lui qui aime participer aux séances avec ses joueurs : «mes joueurs ont tout mais ils restent quelque part des enfants qui s’amusent. Cristiano Ronaldo, notamment, veut tout le temps marquer, gagner ses matches, même à l’entraînement »
Enfin, on peut se demander combien de temps peut durer ce plaisir, surtout pour certains athlète qui ont débuté une carrière professionnelle très jeune.
A 42 ans, Cédric Barbosa prolonge sa carrière uniquement par plaisir… « Physiquement, je me sens bien et j’ai toujours le même plaisir à venir à l’entraînement. Je n’ai jamais perdu de vue la chance que j’ai de faire ce que j’aime, par rapport à ceux qui triment. »
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