Dans ce nouvel article de votre coach mental, vous comprendrez comment améliorer l’anxiété en tant qu’entraîneur.
Tout le monde se sent un peu nerveux avant un grand match. C’est normal. Mais il y a une différence entre les nerfs et l’anxiété. Lorsque l’appréhension commence à nuire à la performance d’un joueur – et pire, à sa vie personnelle – c’est un problème. Voici ce que vous pouvez faire, en tant qu’entraîneur, pour aider.
Selon l’association “Anxiety and Depression of America”, 18 % des adultes souffrent d’anxiété. Il s’agit, de l’avis général, de la maladie mentale la plus courante dans le pays, qui touche environ 40 millions d’adultes par an. Pourtant, malgré la prévalence de l’anxiété, seulement 36 % des personnes environ reçoivent un traitement. Mais quel est le rapport avec le coaching ? En tant qu’entraîneur, vous êtes responsable de bien plus que de la simple formation de vos joueurs et de la mise au point de stratégies.
C’est aussi votre travail d’agir en tant que mentor. Vous devez contribuer à leur bien-être physique et émotionnel. Pour cela, vous devez notamment apprendre à reconnaître les signes de maladie d’un joueur et comprendre ce que vous pouvez faire pour y remédier.
En tant qu’entraîneur, voici ce que vous pouvez faire pour aider vos joueurs à surmonter leur anxiété.
1.Reconnaître la différence entre l’anxiété et les nerfs
La plupart des gens ont tendance à être un peu nerveux avant un grand match. C’est une réaction très naturelle et très humaine au stress. Mais il y a une différence entre la nervosité et l’anxiété, et cela dépend en grande partie de l’état d’esprit du joueur.
Un joueur nerveux peut être un peu distrait ou agité, mais il est généralement capable de surmonter ses nerfs et de se donner à fond quand vient le moment de jouer. Quelqu’un qui est devenu complètement anxieux présente généralement toute une série de symptômes. Il peut s’agir de l’un ou de l’ensemble des symptômes suivants
2. L’irritabilité de vos athlètes
Regardons de plus près comment se magnifeste cette irritabilité:
- Une incapacité à rester assis
- Maniérismes ou comportements craintifs (tremblements, mouvement rapide des yeux, etc.)
- Tension musculaire légère à forte
- Respiration et/ou rythme cardiaque rapides
- Transpiration abondante
- Nausées
- Perte partielle ou totale de l’attention
- Volonté de jouer
Comme vous l’avez sans doute deviné, l’anxiété diffère des nerfs en ce qu’elle interfère directement avec la capacité de jouer d’une personne. Elle se manifeste aussi différemment selon le joueur. Dans cette optique, le meilleur conseil que je puisse vous donner ici est de faire connaissance avec chacun de vos joueurs. Ainsi, vous serez en mesure d’identifier les comportements inhabituels et de reconnaître qu’une personne peut avoir une crise d’anxiété. Et à partir de là, vous pourrez faire un effort pour l’aider.
3. La vigilance de l’entraîneur
Au fond, l’anxiété est généralement liée à des pensées négatives et intrusives. À la rumination, à l’obsession et à la peur. Cela signifie qu’elle peut, au moins dans une certaine mesure, être atténuée par une prise de conscience et un dialogue intérieur positif.
En tant que coach, vous êtes dans une position unique. Si vous êtes patient avec eux et que vous comprenez que l’anxiété peut être difficile à surmonter, vous pouvez aider vos joueurs à s’entraîner à mieux se parler et à être plus attentifs. À cette fin, je vous suggère de tirer quelques leçons :
- Concentrez-vous sur le présent. Rien n’existe en dehors du terrain, en dehors du jeu actuel et de votre rôle actuel.
- Reconnaissez votre anxiété. N’essayez pas d’éviter les pensées. Laissez-les plutôt entrer dans votre esprit et passer.
- Soyez conscient de votre environnement. Les bruits de la foule. Les mouvements de votre corps pendant le jeu. Les battements de leur cœur et leur respiration.
- Pratiquez l’auto-discussion positive. Si vous commencez à être obsédé par l’idée que vous pourriez échouer, répétez un mantra pour vous convaincre du contraire. Dites-vous, encore et encore, que vous excellerez, que vous vous donnerez à fond et que vous serez bien même si vous échouez.
- Respirez. Inspirez longuement, retenez votre souffle pendant quelques secondes et expirez longuement. Concentrez-vous sur l’acte de respirer, et laissez tout le reste fondre.
- Encouragez-vous!
Enfin, n’oubliez pas que vous n’êtes pas un psychologue de formation. En fin de compte, même si les conseils que vous donnez à vos joueurs leur sont utiles, le fait de parler à un professionnel de la santé mentale les aidera encore plus.
Si l’anxiété d’un joueur semble suffisamment grave pour que vos leçons ne semblent pas l’aider, suggérez-lui gentiment de parler à quelqu’un qui a une formation dans ce domaine. C’est le rôle du coach mental ou préparateur mental
Ne jugez pas, et ne structurez pas la suggestion de manière à ce qu’il se sente aliéné ou comme si quelque chose n’allait pas chez lui.
Conclusion
En tant qu’entraîneur, vous êtes plus qu’un simple formateur. Vous êtes un mentor, un ami et un gardien. C’est votre travail de pousser vos joueurs à leurs limites et de les aider à être meilleurs qu’ils ne le pensaient. Mais c’est aussi votre travail de veiller à ce que si l’un de vos joueurs est malade, il prenne les mesures nécessaires pour se rétablir.
Pour plus d’informations, vous pouvez également lire cet article sur les maladies mentales chez les athlètes de haut niveau.