Tu swiches ou pas?

Dans ce nouvel article, Pierre Armand votre coach mental vous détaille comment fonctionne le switch et à quoi il sert dans le sport

Le monde sportif s’accorde sur le fait que les facteurs mentaux tels que la confiance, le calme, la concentration et la motivation sont des habiletés indispensables pour la réussite dans le sport. La préparation mentale s’appuie sur la psychologie du sport.

La psychologie du sport est l’étude des données psychologiques qui touchent la participation et la performance sportive. Pour faire progresser le domaine de la psychologie du sport, les préparateurs mentaux et les psychologues du sport doivent avoir une approche éducative auprès des athlètes, entraineurs, fédération. En effet ce sont ces professionnels qui pourront véhiculer les avantages d’un entrainement mental.
Les notions de psychologie tels que la pensée positive, la visualisation et la fixation d’objectifs peuvent être appliqués dans le sport pour aider les athlètes à améliorer leur performance.

Au très haut niveau, la majorité des athlètes se valent (talent, physique, tactique, technique…). Dans un journal sportif, Troy Aikman (ancien joueur de Football Américain) a déclaré: «Lorsque vous atteignez le très haut niveau dans le sport, ce qui différencie les très grands sportifs sont ceux qui sont mentalement durs et voient les choses un peu plus vite que leurs concurrents. » Ces athlètes sont alors capables de switcher très rapidement.

Le switch: un outil très efficace

Le principe est relativement simple. Un peu comme devant votre télévision, lorsque vous souhaitez changer de programme, vous prenez votre télécommande et changez! Le switch s’appuie sur le même principe. Imaginez que vous puissiez modifier votre état émotionnel du moment? Et bien avec le Switch, cela devient possible!

Le switch est une technique très courante en préparation mentale, nous explique Pierre Armand coach mental dans le sport de haut niveau. Cette technique permet de passer de manière très rapidement d’un état négatif (doutes, pensées négatives, sensations négatives, peur, stress, anxiété..) à un état positif.

« Mon principal souci, lors d’un match de tennis, c’est de faire taire les voix en moi, de ne garder en tête que le point que je suis en train de jouer et rien d’autre, et de concentrer jusqu’à la plus infime parcelle de mon être sur ce point. Si j’ai fait une faute sur le point précédent, il me faut l’oublier»

Nadal

Dans quels cas l’utiliser?

  • Le stress ou l’anxiété avant le départ
  • lorsque survient une pensée négative à l’échauffement ou pendant la compétition
  • une sensation de douleur
  • l’arrivée d’un bruit (perte attention, concentration)
  • échec dans la réalisation d’un mouvement, ou geste

Comment faire?

Insep, n.crépin et F.DeLerue
  • Avant tout, il faut stopper la pensée négative ou bien l’erreur.
  • Utilisation d’un mot “stop” “arrête”
  • utilisation d’un geste physique: contraction, se pincer…
  • faire la bascule vers un mot, image, ressenti positif en utilisant un ancrage (technique de Programmation neuro-linguistique)

Cette technique peut également être utiliser pour la gestion de la fatigue, ou de la douleur. Par exemple, le sportif peut switcher en visualisant des images de froid, de glace, en ressentant des sensations liés au froid. L’entainement reste la base de cet outil très spécifique. En effet, plus la répétition augmente, plus le temps de switcher va diminuer. L’ancrage doit être réévalué de temps en temps afin de le modifier et/ ou l’améliorer. Certains athlète me dise noter une diminution de son efficacité dans le temps, nous explique Pierre Armand, préparateur mental. Pour plus d’efficacité j’utilise une séance de sophrologie pour créer l’ancrage.

Si vous aussi vous souhaitez développer vos capacités mentale, votre coach mental vous accueille dans son cabinet dans le centre ville de Nice ou par Visio-conférence


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